Le rouge de la Chine et le safran de l’Inde, le Vietnam n’a rien perdu des couleurs et des parfums de l’Indochine éternelle. Traditionnelle, historique et élégante, c’est Hanoi, la capitale du Vietnam.
Hanoï a mille ans. C’est une ville sympathique, humaine, avec des Vietnamiens qui adorent vivre et tout faire dehors. C’est une ville qui se lève dès 6h, dès que le soleil pointe, tout le monde est sur le pont. Alors que les brumes matinales flottent encore à la surface du fleuve Rouge, Hanoi est déjà en mouvement.
Dans la douce lumière du jour qui s’achève, les habitants prennent le chemin des lacs et des places.
La capitale se transforme en un simple village, où il fait bon vivre.
L’histoire de Hanoi
Lorsqu’il fonde la ville, il y a 1 000 ans, l’empereur Li lui donne le nom de Tang Lang, « la cité du dragon déployé ». Ce n’est qu’en 1831 qu’elle devient Hanoi, « la ville au-delà du fleuve ».
Une ville à l’histoire millénaire, où il fait bon vivre.
Rouillé, rafistolé après les bombardements américains, le pont Paul Doumer, construit par les Français en 1902, tient toujours. A moto, en train, et même à pied, des dizaines de milliers de personnes l’empruntent chaque jour pour venir travailler à Hanoi.
Allées ombragées, lacs, pagodes, c’est l’autre visage de Hanoi.
Le vieux Hanoi
Dans le centre historique de Hanoï, le quartier des 36 guildes (rues), chaque rue a une spécialité : la rue du cuivre, la rue des ferblantiers, la rue du bambou, la rue des herbes médicinale, … C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, chaque ruelle commence par « hang », « guilde » en vietnamien : « Hangback », la rue des orfèvres, « Hanghai », la rue de la soie, ou « Hanghong », la rue des herbes.
C’est un quartier construit au 15e siècle. L’installation des guildes remonte à l’époque de la dynastie Li, quand l’empereur réquisitionne les artisans pour son usage et celui de la cour.
